Le tremblement de terre d’Haïti de 2010 est un tremblement de terrecrustal d’une magnitude de 7,0 à 7,3 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi.
Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 heures 3 minutes, heure locale. Son hypocentre est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.
Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts et blessés. Le 15 janvier au soir, le ministre haïtien Paul Antoine Bien-Aimé déclare : « Nous estimons qu’il y aura entre 100 000 et 200 000 morts en tout, même si nous ne connaîtrons jamais le chiffre exact », tandis que le lieutenant Général Ken Keen, commandant des forces américaines sur les lieux, estime le nombre de morts à environ 200 000. Le gouvernement haïtien annonce le 24 janvier que le tremblement de terre a tué au moins 150 000 personnes, soit le nombre de cadavres retirés des décombres. Le 27 janvier, ce nombre s'élève à 170 000 morts. L'Institut géologique américain avait annoncé le même jour avoir enregistré 52 répliques d'une magnitude supérieure ou égale à 4,5 sur l'échelle de Richter.132 rescapés ont été extraits des décombres au 23 janvier par les équipes de secouristes venues du monde entier. Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de l’incident ; au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois.
De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince.